Dans la nature, les espèces occupent des espaces plus ou moins vastes appelés aires de répartition géographique. A l’intérieur de ces aires, les individus d’une même espèce sont souvent associés en plusieurs groupes plus au moins isolés les uns des autres : ce sont les populations.
Le Macaque berbère ou Magot (Macaca sylvanus) : c’est le seul macaque vivant sur le continent africain, à l’état sauvage dans les forêts relictuelles du Maroc et de l’Algérie. C’est un singe de taille moyenne mesurant de 56 à 63 cm (longueur tête-corps), doté d’une queue vestigiale.
Son poids se situe entre 10 et 14,5 kg. Une étude faites en 2005 estime le nombre de macaques berbères survivants à 10 000 individus, mais la population restante de ce singe n’arrête pas de diminuer à cause de la destruction de son habitat.
Population : c’est l’ensemble d’individus de la même espèce, occupant la même aire géographique et se reproduisant entre eux.
La population est une structure dynamique caractérisée par un flux d’individus :
Une population est caractérisée par une composition génétique formée de l’ensemble des génotypes de ses individus. Il s’agit d’un génome collectif (global) appelé pool génique : c’est l’ensemble des allèles qui se trouvent sur les loci des gènes des chromosomes de tous les individus de la population. La figure ci-contre représente les génotypes des individus d’une population (1).
Même si les individus de la population n° 1 sont diploïdes (chacun contient deux allèles) le pool génique est cependant représenté par 3 allèles concernant ce gène.
Le pool génique se caractérise par sa continuité et son évolution au cours des générations.
On considère dans une population, un gène représenté par deux allèles : l’allèle A dominant et l’allèle a récessif.
On utilise les formules représentées dans la figure ci-dessous pour le calcul des fréquences phénotypiques, génotypiques et alléliques.
On donne p : fréquence de l’allèle dominant (A) et q : fréquence de l’allèle récessif (a).
La figure ci-contre représente les génotypes et les phénotypes des individus d’une population (2).
On calcule les fréquences phénotypiques :
On calcule les fréquences génotypiques :